Existe t-il des différentes entre les hommes et les femmes en tant que victimes de cambriolage ? La réponse à cette question n’est pas très facile à obtenir. Mais il s’avère que cette dernière a le mérite d’être pertinente. En effet, être victime de cambriolage n’est jamais une épreuve facile à vivre. Cependant, tout le monde ne réagit pas de la même manière à la suite d’un cambriolage.
Vous trouverez de nombreux articles sur ce blog sur les différentes manières de répondre et de réagir à un cambriolage. Des articles sont aussi disponibles concernant les enfants et le cambriolage, les troubles anxio-dépressifs consécutifs et autres. Mais dans cet article, il va être plutôt question de parler de la différence entre les hommes et les femmes par rapport à un cambriolage. Comment réagissent-ils ? Quelles sont les différences ? Et les ressemblances ? Nos experts psychologues nous ont aidé à répondre…
Lorsqu’il est question d’un traumatisme, certains praticiens de la santé vont parler de PTSD et de résilience. Selon des études récentes, les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes par un PTSD. Ainsi, sur l’ensemble de la population, il s’avère que le taux de PTSD chez l’homme est de 5 à 6%. Le taux de femmes atteintes de ce troubles est d’environ de 10 à 12%. Les femmes ont dont clairement plus de chances de développer un PTSD que les hommes.
Il existe des différences similaires entre les homme et les femmes pour les troubles psychologiques et affectifs (et les comorbidés) à la suite d’un choc d’un cambriolage. Par exemple, la dépression majeure et les troubles anxieux sont communs pour les victimes de cambriolage. Dans des études, les scores de sous-groupe de stress post-traumatique se sont révélés être plus importants chez les femmes que pour les hommes.
Par exemple au niveau de la reviviscence traumatique et de l’état d’agitation anxieuse, les femmes obtiennent des scores beaucoup plus importants. Les hommes et les femmes subissent différents types de traumatismes, aussi bien dans la vie privée que professionnelle. Mais de manière générale, les femmes sont plus sujettes aux traumatismes que les hommes. C’est donc pour cela que les femmes, à la suite d’un cambriolage, développent des troubles plus facilement « reconnaissables » que ne le laissent transparaitre les hommes. Par exemple, on retrouve de la dépression, des comportements d’hyper-vigilence, des pensées intrusives, etc.
Dans la phase aiguë de stress et d’angoisse, les femmes ont généralement un niveau supérieur à celui des hommes. Par exemple, la perception de menace, la dissociation péritraumatique et les prédicteurs connus du PTSD sont beaucoup plus importants chez les femmes. Les femmes gèrent les situations stressantes différemment des hommes et ont des comportements totalement différents. Ainsi, les femmes dans des situations stressantes ou à la suite d’un cambriolage, peuvent utiliser une réponse empathique et bienveillante plutôt que d’avoir une réaction de lutte ou de fuite.
La capacité d’adaptation axée sur les émotions, la défense et le recours aux soins, comme la prise de RDV avec un psychologue, est plus commun chez les femmes. Les hommes adoptent plus une adaptation axée sur les problèmes. Les femmes recherchent plus de soutien social et émotionnel. Le problème du manque ou de l’absence, la sensation de vide ou de viol est pour les femmes. Ces dernières tirent plus de bénéfices de la psychothérapie que des hommes pour réduire les symptômes du PTSD.
L’adaptation est un processus par lequel un individu gère les demandes et les émotions générées par ce qui est évalué comme stressant (Lazarus et Folkman, 1984). Les stratégies comprennent l’évaluation d’un événement stressant et l’attribution de sens à la situation. Le processus d’adaptation à la suite d’un cambriolage implique :
Après l’évaluation initiale de la situation, des stratégies d’adaptation entrent en jeu. Chaque individu, peu importe son sexe, va donc évaluer la situation de son domicile cambriolé selon différents paramètres.
Pour certains spécialistes de la santé mentale, l’adaptation se définirait comme un processus transactionnel entre les individus, le contexte et les résultats post-traumatiques. En général, cependant, l’adaptation active est généralement associée à un meilleur ajustement à long terme que les stratégies d’évitement ou de désengagement. Or, les homes ont plutôt tendance à s’engager dans des comportements ou à adopter des pensées orientés vers l’adaptation active. Ce n’est pas pareil pour les femmes. Ces dernières tendraient à répondre sous le registre de l’évitement ou dans des conduites de passivité, de mélancolie, etc.
Certaines études permettent de comprendre les différences entre les hommes et les femmes à la suite d’un traumatisme. De base, les femmes ont tendance à avoir des niveaux de stress post-traumatique plus élevés que les hommes. Pour expliquer cela, un facteur possible serait la tendance des femmes à s’engager dans une réflexion plus profonde que les hommes. La pensée profonde négative est également liée à des rapports plus élevés de dépression chez les femmes.
De même, au niveau hormonal, l’ocytocine contribuerait au besoin des femmes d’être en relation avec d’autres personnes, en réponse aux facteurs de stress environnementaux. Cette tendance à la relation à autrui présente un avantage adaptatif pour les femmes pendant les périodes de stress. Les processus de socialisation jouent un rôle dans l’explication de l’utilisation différenciée du soutien social pour les femmes et les hommes. Les femmes sont en effet encouragées à se tourner vers les autres pour obtenir de l’aide et du soutien lorsqu’elles font face à des problèmes. Les hommes doivent se débrouiller par eux-mêmes. Le comportement de recherche de soutien chez l’homme est souvent découragé. Ce genre de conduite est perçue comme signifiant une faiblesse.
Avant de terminer sur les différences de réactions entre les hommes et les femmes à la suite d’un cambriolage, il est important de souligner un point. Il n’y a pas de stéréotypes prédéfinis masculins ou féminins. Toutefois, certaines caractéristiques sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Et inversement. Les hommes et les femmes sont autant victimes l’un que l’autre d’un cambriolage. Mais la réponse à ce dernier va être différente selon le genre.
En fait qu’importe si les hommes réagissent différemment à un cambriolage que les femmes. Non pas que cela ne soit pas important. S’il y a une chose a retenir ici, c’est que les femmes ne s’adaptent pas de la même manière que les hommes à une situation stressante. A la suite de quoi, il faut connaitre les conséquences pour mieux réagir.
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