Si vous vous intéressez un petit peu à l’automatisation de la maison et de la domotique, vous savez qu’il est facile de piloter et contrôler de nombreux périphériques connectés. Telle est d’ailleurs la définition de la domotique. C’est tout simplement permettre de d’activer ou de moduler certains appareils de son domicile à distance. Entre autre, notamment… Mais ce contrôle à distance peut se faire de différentes manières.
En effet, pour simplifier la chose, des appareils domotiques peuvent être contrôlés depuis leur application native, depuis IFTTT, ou depuis des enceintes connectées. Or, dans tous ces choix, quel est le meilleur ? Faut-il par exemple paramétrer des appareils connectés depuis le serveur de la marque du produit ? Ou bien est-il plus utile de passer par IFTTT ? Et les enceintes connectées dans tout cela ? Sont-elles plus ou moins performantes pour l’activation et la désactivation de ces périphériques ? Tel est l’objectif de cet article.
Qui n’a jamais entendu parler de la maison connectée ou de la domotique ? Les articles et les blogs ne manquent pas à ce sujet. Et tant mieux. Non seulement parce que la domotique, c’est cool, mais aussi parce que c’est facile à utiliser. Il existe de nombreux périphériques domotiques. Cela passe des prises connectées, au système d’éclairage, en passant par l’alarme, la vidéosurveillance, etc. En bref, à l’heure actuelle, presque n’importe quel appareil électronique ou électrique peut être « connecté ».
Pour piloter ou contrôler ces derniers, rien de plus facile. Il suffit de télécharger leur application dédiée. Par la suite, il faut créer des scénarios, en fonction des besoins et de vos habitudes de vie. De plus que ce soit par Google Home ou depuis Alexa, vous pouvez les contrôler à la voix. Donc, quoi de plus compliqué ? Prenons l’exemple avec une prise connectée TP-Link HS100.
En termes d’utilisation, rien de compliqué. Il en est de même pour sa configuration. Une fois la connexion au Wi-Fi terminée, il suffit de paramétrer l’activation et la désactivation de cette dernière. Par exemple, depuis les préférences, il suffit d’indiquer au produit de passer en mode « allumé » à la tombée de la nuit. Ainsi, au crépuscule, la prise connectée s’activera. Elle allumera le périphérique qui y est branché dessus. Cela signifie au passage de laisser tout le temps le périphérique en mode « allumé » puisque c’est la prise qui l’activera ou pas. Inversement, par exemple, vous pouvez éteindre automatique ce périphérique, soit à une heure donnée, soit à l’aube. Qu’importe. C’est vous qui choisissez.
Et puisqu’il n’est pas question de se priver de quoique ce soit, pourquoi ne pas parler de IFTTT ? Et des enceintes connectées ? Il existe de nombreux articles sur ce blog pour parler de IFTTT. Mais pour faire simple, il s’agit d’un système qui permet de contrôler un périphérique compatible IFTTT, selon une condition « SI », qui donnera une réponse « ALORS ». A titre d’exemple, « Si j’entre dans ma zone d’habitation (via la géolocalisation), alors la prise connectée passe en mode activée« . En dernier recours, il est aussi possible de contrôler et d’automatiser ces périphériques via les enceintes connectées.
Maintenant que l’on sait que ces périphériques connectés sont très pratiques pour la vie quotidienne, comment faire en sorte de les automatiser ? Par exemple, comment faire en sorte que vos ampoules connectées s’allument automatiquement lorsque vous rentrez chez vous ? Globalement, il existe trois possibilités : soit passer par le système de scénario de l’application du produit, soit passer par IFTTT, soit par une enceinte connectée. Chacune de ces possibilités a des avantages et des inconvénients. Dans la partie suivante, sera abordée la question du processus ainsi que des avantages et inconvénients.
A l’heure actuelle, la plupart des périphériques domotiques se configurent depuis une application native. Par exemple, pour connecter au Wi-Fi une ampoule ou une prise domotique, il faut télécharger l’application de la marque du produit. Par la suite, on créé un compte. Une fois cette étape terminée, il suffit d’aller dans l’onglet » + » ou « ajouter un périphérique ».
De là, vous allez sélectionner le type de produit, puis le connecter au Wi-Fi. Lorsque votre produit est inscrit sur votre réseau, il devrait fonctionner correctement. Toujours depuis l’application du produit, il est possible de créer des scénarios. C’est à partir de cette option que l’on va pouvoir contrôler le périphérique, selon juste, un scénario.
Si l’on a un ou des produits TP-link, il suffit de suivre ces explications. On va cliquer sur le » + » pour créer une nouvelle programmation pour la prise connectée HS100. De base, l’application propose un horaire. Mais si on clique sur les flèches de droite ou de gauche, on tombe sur « Lever de soleil » ou « Coucher du soleil ». C’est la condition de base. Par exemple, on peut choisir « Aube ou lever du soleil ». Ensuite, on va définir ce qui se passe. Par exemple, lorsque la condition définie précédemment est respectée, alors il faudra que la prise connectée passe en mode « ON » (ou allumée). Pour la dernière condition « Répétition », vous choisissez les jours pour lesquels le programmation d’allumage de la prise connectée doit s’activer.
Dans cet exemple, nous avons montré la manière de paramétrer une prise connectée TP-Link depuis l’application Kasa. Kasa est en fait l’application native de TP-Link pour entrer dans votre réseau des prises connectées, des caméras de surveillances, des ampoules, etc. Bien entendu, si vous avez d’autres marques pour vos prises connectées, il faudra passer par l’application qui leur est propre. A titre d’exemple, si vous avez une prise WeMo, il faudra passer par son application. Enfin, si vous avez des prises connectées SonOff S26, il faudra passer par l’application eWeLink.
Avantages | Inconvénients |
Tout est centralisé depuis une seule application où l’action se fait de manière programmée ou manuelle | Certaines fonctions absentes ou limitées, telles que la géolocalisation |
Certitude que les programmes ou scénarios vont fonctionner puisqu’ils dépendent de l’application de base du produit | Pas forcément de possibilité d’interagir avec d’autres marques différentes |
Pas besoin de mettre son identifiant et mot de passe sur des plateformes tierces, ce qui réduit le risque de piratage |
Passer par l’automatisation des produits domotiques depuis une application smartphone dédiée est une bonne chose. Mais dans certains cas, cette option trouve des limites. C’est notamment le cas dans le cadre de la géolocalisation. Aussi, afin de compenser le problème ou les limites offertes par l’application native, il faudra recourir à d’autres solutions. L’une des plus connues et les plus simples à l’heure actuelle est IFTTT. Pour Rappel, IFTTT est une plateforme qui permet de prendre le contrôle de très nombreux périphériques domotiques.
Etant donné qu’il existe une multitude de sites et d’articles à la fois sur ce blog et ailleurs pour parler de IFTTT, il est inutile d’en reparler ici. Toutefois, il faut savoir que IFTTT est très pratique, simple à utiliser, ergonomique et efficace.
Avantages | Inconvénients |
Les conditions sont très variées, ce qui permet de créer des scénarios très personnalisés | Délai entre deux « recettes » de 15 minutes |
Géolocalisation, actions programmées ou manuelles | Quelques petits beugs mineurs de géolocalisation |
Compatibilité avec de nombreuses marques et produits différents |
Maintenant que nous avons vu les deux possibilités les plus communément utilisées pour la domotique, il est temps de passer par la troisième possibilité, à savoir les enceintes vocales. Que ce soit l’enceinte de Apple, Google Home ou bien Alexa, toutes ont un point commun : l’intégration domotique. A l’heure actuelle, c’est l’enceinte d’Amazon qui a le plus de succès. D’ailleurs, ce succès s’explique en partie par le prix. Mais le véritable succès de l’enceinte connectée d’Amazon est clairement sa compatibilité avec de très nombreux périphériques connectés.
Mais là où l’enceinte vocale va prendre tout son sens va être notamment dans le cas de plusieurs conditions impossibles à prendre en compte avec IFTTT. Par exemple, imaginons que vous êtes à votre travail, que vous avez votre système de vidéosurveillance activé, avec l’alarme armée, et votre chauffage éteint. Maintenant, imaginez qu’il pleut que vous allez rentrer plus tard que prévu. Dans cet exemple, deux contions sont réunies. On retrouve le fait que la météo soit de type « pluie ». De même, l’habitude du retour est modifiée. Or, étant donné qu’il n’est pas tout le temps pertinent de créer des scénarios puisqu’il y peut y avoir des changements du quotidien, le recours à la commande vocale est plus pertinent.
Avantages | Inconvénients |
Automatisation programme ou commande vocale | La commande vocale ne fonctionne pas tout le temps bien |
Alternative à IFTTT |
Quelle méthode retenir pour contrôler et automatiser des systèmes connectés domotiques ? Et bien la réponse à cette question n’est pas évidente.Tout simplement parce que tout va dépendre de vos besoins réels. Si par exemple, vous souhaitez simplement activer et éteindre des prises connectées, le paramétrage depuis l’application dédiée suffira amplement. Et vous n’aurez pas besoin de passer par d’autres applications tierces. Maintenant, le recours à ces dernières, telles que IFTTT, sera probablement nécessaire, surtout si vous utilisez la géolocalisation.
Toutefois, dans la mesure du possible, essayez de faire un maximum de scénarios depuis l’application native. Vous éviterez notamment de surcharger les serveurs qui se croiseront entre vos différents périphériques connectés. Enfin, le recours à une commande vocale est aussi utile, comme complément ou comme alternative à IFTTT. Dans ce cas, ce sera plus une question de goût qu’autre chose…
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