Dans un article trouvé sur le web, nous pensons qu’il est important de savoir comment il est possible de vivre après un cambriolage. Les conséquences d’un cambriolage peuvent être désastreuses et engendrer de nombreux problèmes.
Dans ce post, il ne sera pas question de parler exclusivement des conséquences psychologiques d’un cambriolage, mais plutôt de voir comment, il est possible de (re)vivre après un cambriolage. Nous allons faire un bref constat des lieux relatif au cambriolage, puis nous allons voir comment il est possible de continuer à vivre après un cambriolage.
Constat des lieux
Une victime de cambriolage a plus de chance d’être re-cambriolée qu’une personne qui n’a jamais été victime de cambriolage. Pour les victimes de cambriolage, ce dernier est un réel traumatisme qui persiste longtemps après les faits. Autrement dit, un cambriolage ne se limite pas qu’un vol d’objets. Le cambriolage est aussi l’intrusion dans une intimité, dans un cocon susceptible jusqu’alors de nous offrir réconfort et sécurité.
Les conséquences d’un cambriolage, c’est être privé d’une partie de ses souvenirs, de la « disparition de ces petits témoignages du quotidien qui nous tissent une histoire« . Un cambriolage laisse l’impression d’avoir été souillé, mis à mal, trainé dans la boue. Il laisse aussi une peur persistante que cela ne se reproduise, de la colère et la rancoeur d’avoir son foyer dévasté, de la tristesse d’être privé de souvenirs que l’on ne reverra jamais. Telles sont les séquelles courantes à ne pas négliger. Si vous n’êtes pas conscient(e) de cela, des troubles psychologiques plus handicapants peuvent émerger.
Beaucoup de personnes ont du mal à tourner la page après un cambriolage. Non seulement parce que cela est une violence pour elles, mais aussi par rapport au sentiment d’injustice qui persiste. Pour cela, il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue, ou une association d’aide aux victimes de cambriolages. Parler de ses ressentis, de sa peur, de son incompréhension, de sa colère permet de retrouver plus rapidement la sérénité.
Vivre après un cambriolage : à faire et à ne pas faire
Les choses à ne pas faire à la suite d’un cambriolage
- Nourrir un besoin/sentiment de vengeance : malgré le sentiment d’injustice et la colère qu’il est possible de ressentir, plusieurs semaines, voir mois après le cambriolage, il est important de ne pas entretenir de sentiment de désir de vengeance. Non pas que la vengeance en tant que telle ne soit une mauvaise chose, mais plutôt parce que ce sentiment peut conduire la personne à s’engager dans des comportements violents envers des personnes qui n’y sont pour rien. Entretenir un sentiment de vengeance, de haine, ou de rage est normal les premiers jours. Cependant, si ce ressenti continue après plusieurs semaines ou mois, il est important d’en parler à votre médecin. Ce sentiment vous dé-servira plus qu’il ne vous construira.
- Se réfugier dans des addictions : à la suite d’un cambriolage, le sentiment de malaise, de culpabilité, de colère, de honte, d’incompréhension peuvent inciter à faire des bêtises. Parmi ces dernières, le recours aux addictions n’est certainement pas la meilleure solution. Que ce soit la consommation d’alcool, de drogues, de médicaments, etc, les addictions ne sont pas là pour régler le problème. Au « mieux », ces addictions vont atténuer le problème. En tous cas le déplacer, mais vous allez sombrer bien plus bas. Il faut faire attention à la raison du recours à l’alcool ou aux drogues : est ce parce que je suis malheureux(se) de mon cambriolage? Est ce parce que j’ai perdu des choses qui me rendent très triste ?
- S’isoler : S’isoler de ses amis, de sa famille, de ses proches, de ses collègues, etc. Un comportement classique de certaines personnes victimes de cambriolage. S’isoler, c’est se mettre en rupture avec le reste de la société. Or, c’est justement du contraire que les victimes de cambriolage ont besoin : de tout sauf de rupture.
- Ne pas reconnaitre ses difficultés : plus généralement, il est important de reconnaitre les difficiltés qu’un cambriolage peut engendrer. Pour cela, prenez le temps de bien analyser et comprendre ce que vous ressentiez, ce à quoi vous pensez, etc. Reconnaitre ses difficultés est difficile. Mais cela en vaut la peine, sans quoi, rester dans le déni peut être dangeureux.
Les choses à faire à la suite d’un cambriolage
- S’engager dans des démarches proactives : l’engagement dans des démarches proactives est justement l’inverse de l’engagement dans des comportements d’assujettissement à l’alcool, ou de laisser la dépression gagner le pas sur l’état de santé. Donc pour cela, passé les premiers jours après un cambriolage, il faut s’engager dans des démarches proactives. Par exemple, ce sera l’occasion pour vous de faire un bilan sur :
- Les raisons qui auraient conduit un cambrioleur à s’introduire chez vous
- Les forces et les faiblesses de votre foyer
- Les limites en matière de sécurité de votre foyer
- Les choses qu’il est possible de changer dans votre foyer
- Une occasion de se remettre en question : un cambriolage engendre pleins d’émotions et de ressentis que jusque là, vous n’aviez peut être jamais ressenti. C’est justement l’occasion pour la victime de cambriolage de se remettre en question, d’analyser ses réactions, ses comportements pour justement, mieux se comprendre en cas de situations très stressantes ou menaçantes.
- Combattre ! Une des choses à faire à la suite d’un cambriolage, c’est de pouvoir « combattre » ce dernier, mais de manière adaptée. Pour cela, cet événement sera peut être l’occasion de se remettre au sport, de pouvoir pratiquer une activité physique, mais aussi de pouvoir lutter efficacement contre les formes d’agressions de l’extérieur. Pour cela, vous pourrez par exemple installer des systèmes de sécurité chez vous, des caméras de surveillance, etc…