Dans un article récent, nous avons pu lire à quoi « ressemble » la victime idéale du cambrioleur. Pourquoi certaines personnes sont plus facilement victimes de cambriolages que d’autres ?
L’ONDRP a récemment publié une étude sur les victimes de cambriolages. En voici un résumé.
La victime de cambriolage selon son profil
La victime de cambriolage a entre 20 et 44 ans. Période normale de la vie où l’on accumule le plus de biens et où la consommation est la plus forte. Sans surprise, les personnes les plus touchées par le cambriolage sont des personnes avec des études supérieures et dont le salaire est « confortable » par rapport aux personnes dont le salaire est plus faible. Les personnes seules ou séparés, ou les personnes monoparentales sont aussi plus touchées. Au niveau de la CSP, ce sont les agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d’entreprises qui sont le plus touchés.
La victime de cambriolage selon son habitat
Si le bon sens fait loi, il n’est pas sans rappeler que plus un logement est équipé contre le cambriolage, moins ce dernier à des chances d’être touché. A titre d’information, si l’on cumule les facteurs de protection (alarme, vidéo-surveillance, etc), la probabilité de cambriolage diminue fortement.
De même, les grandes habitations (supérieurs à 100m2) sont plus touchées que les petites habitations. Enfin, plus l’habitation est isolée, plus le risque augmente.
La victime de cambriolage selon son quartier
Selon la logique géographique, les personnes les plus touchées par les cambriolages habitent en région parisienne et en PACA. Si la commune dans laquelle on habite accueille plus de 100.000 habitants, alors le risque est plus important. Plus les communes sont petites, moins le risque est important.
En bref…
Pour conclure, si vous avez entre 25 et 35 ans, que vous habitez seul(e) avec un diplôme du supérieur, sans dispositif de sécurité, dans une maison indépendante et isolée, dans des quartiers pavillonnaires et en Ile de France, alors le risque de cambriolage est très grand.