Pourquoi parlons-nous d’agression de l’intimité, de sentiment de viol pour les victimes de cambriolage ? Le cambriolage du domicile, c’est comme un viol de la vie privée. Tout comme les violences physiques, le cambriolage est une situation mal vécue par les victimes. Le foyer résume à lui-seul la vie intime des occupants. Lors d’un cambriolage, le vol d’un ordinateur, d’un appareil photo, d’un smartphone, ne se limite pas qu’au préjudice financier. D’ailleurs, le plus violent, pour la plupart des victimes, n’est pas l’aspect « matériel » ou financier du vol d’un objet, mais plutôt ce qu’il y avait à l’intérieur : données, photos et vidéos, souvenirs…
Quant aux biens précieux, les bijoux qui sont volés pendant un cambriolage sont parfois l’héritage de plusieurs générations. La valeur financière du bijoux passe dans ce cas au second degré. Avant tout, il s’agit d’un bijoux de famille, qui peut représenter plus pour son propriétaire que sa vraie valeur monétaire. D’autres cambrioleurs vont aussi se sentir « comme chez eux » et se servir à boire et à manger, salir le foyer, voire faire en sorte de chambouler totalement un foyer.